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TU DISAIS

Je me sers des verres le soir et j’erre comme un fou
J’ai vécu à travers toi et à présent je t’indiffère                                                     
Tu n’es jamais partie, ma chère, je me souviens de tout

 

Je me sers des verres, les yeux tournés vers l’arrière
Tu as pris tes affaires, tu m’as dit, on ne peut rien faire,
Je reçus plus tard une étrange lettre, ce fut la dernière

Tu disais des mots, tu usais de tout
Tu disais tout haut, le temps s’usera
De nous, le temps s’usera...

Je me sers des verres de vin et j’erre vers ton univers
C’est un jardin que tu protèges des grands hivers,
J’entre le soir par dessus les barrières et je t’observe

Je me sers des verres et je persévère dans ce chemin
Au point de devenir si pauvre pour ne plus croire en rien
Tout est fini, ma chère, mais cette fin n’est pas très claire

Tu disais des mots, tu usais de tout
Tu disais tout haut, le temps s’usera
De nous, le temps s’usera...

Je me sers des verres, on a souvent soif dans le désert
J’y vois ton visage, un mirage de plus où je me perds,
Je n’ai plus de repère, je vais avoir du mal à m’y faire

Je m’endors le verre à la main,  l’espoir de ne plus espérer
Que demain tu puisses revenir marcher sur mes terres,
Tu me manques, ma chère, ton absence m’a rendu amer

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