
TRANSITION
TU AVAIS RESPIRE MA DOULEUR
Tu avais respiré ma douleur
Tu lui avais donné tes couleurs
Tu y avais planté des fleurs
En les insufflant de ton odeur
Tu avais creusé mon regard
En puisant de l’or dans mon chagrin
Tu avais soulagé mon corps
En effleurant mon cœur de ta main
Tu avais fais mieux que la médecine
En ôtant une à une mes épines à la racine
Tu avais prié Dieu mieux que tous les saints
En me donnant par ton amour mon vaccin
Tu m’avais donné tant d’amour
En me délivrant de la nuit et du jour
Tu y avais trouvé un parcours
Où j’attendais ton précieux secours
Tu avais construit sur des ruines
Un être debout sur de vraies racines
Tu avais explorée les ténèbres
En rencontrant à l’intérieur de la lumière
Tu avais fais mieux que la médecine
En ôtant une à une mes épines à la racine
Tu avais prié Dieu mieux que tous les saints
En me donnant par ton amour mon vaccin
Tu avais réparé ma douleur
Comme l’horloger qui pactise avec le temps
Et tu avais corrigé les erreurs
Avec de l’encre rouge qui rendait noble mon sang.
Tu m’avais sauvé d’un beau naufrage
Lors de ton pèlerinage en terre étrangère
Tu avais récolté de ce beau déluge
Des perles claires et des larmes légères puisées en enfer.
Tu avais fais mieux que la médecine
En ôtant une à une mes épines à la racine
Tu avais prié Dieu mieux que tous les saints
En me donnant par ton amour mon vaccin