
TRANSITION
COMBIEN DE FOIS
Se recueillir sur le quai d’une gare
Bruit du voyage et des trains en retard,
Attendre les larmes serrées un visage
Quitter tout pour d’autres paysages
Combien de fois j’ai voulu partir ailleurs
Trouver les signes du bonheur
Combien de fois j’ai maudit ce ciel fêlé
Tout ce brouillard dans mes idées
Observer le mouvement de la foule
Qui vient, qui repart et qui roule,
S’imaginer prendre le prochain train
Se perdre et se trouver en chemin
Combien de fois j’ai voulu partir ailleurs
Trouver les signes du bonheur
Combien de fois j’ai maudit ce ciel fêlé
Tout ce brouillard dans mes idées
Nager sur un nuage, voguer et divaguer
A l’heure où flirtent les cœurs et les peurs
Prendre de l’air en otage et de l’eau aux orages
Contre des rires, des jeux et des désirs
Combien de fois j’ai eu le luxe d’imaginer
Que moi aussi je serais embarqué
Combien de fois la folie du grand vent
Me soufflait: « Profite de ton temps »